Notre association a organisé le 2 septembre dernier un happening au Trocadero pour demander à la Ville de Paris de s’engager pour la protection des chats des rues.

Des élus.e.s sont venu.e.s nous apporter leur soutien.

A Paris, des milliers de chats vivent dans la rue, souvent invisibles. Abandonnés ou nés dans la rue, ils souffrent. Ils sont victimes de violence, de maladie, d’accidents, de stress. Les associations les soignent, les stérilisent, les identifient, les socialisent afin qu’ils puissent être adoptés ou les remettent sur leur site de vie initial où elles veillent à leur bien-être et à leur santé.

Ces soins ont un coût. Mais actuellement, la Ville de Paris se refuse à engager un centime pour le bien-etre des chats.

Elle trouve normal de payer pour l’entretien des plantes, arbres, massifs, mais refuse de financer la capture, la stérilisation, l’identification et le suivi des populations de chats libres.

Elle laisse ces frais entièrement à la charge des associations ou des bonnes volontés. Celles-ci sont submergées par le nombre grandissant d’animaux abandonnés. Les refuges et associations, appellent régulièrement au secours les pouvoirs publiques, qui ne répondent pas.

Pourtant les chats des rues font partie de Paris, la ville ne peut pas les ignorer comme s’ils n’existaient pas.

En 2017, la ville de Paris a renouvelé son contrat avec la fourrière. Ce contrat, d’un montant de prés de 240 000 euros par an ne prévoit pour les chats ni stérilisation, ni identification, ni mise à l’adoption, ni remise sur site et accompagnement des chats non adoptables.

Nous vous demandons, madame la Maire, d’agir pour les chats de Paris. Nous demandons à la ville de Paris, de s’engager concrètement pour les chats des rue, d’assurer leur protection, de prendre en charge leur stérilisation, leurs soins, la mise en place d’abris chats permanents et d’établir des partenariats avec des associations compétentes qui puissent appliquer cette politique d’organisation des chats des rues.

Nous demandons à la Ville de cesser de se reposer sur les associations et les bonnes volontés et de prendre ses responsabilités.

A coté de Paris, des villes telles que Fontenay, Montreuil, Rosny, Villemomble, Orly ont pris leurs responsabilités. Elles financent intégralement les soins et interventions dont les chats des rues ont besoin, stérilisation comprise. L’organisation des chats des rues est inclue dans la politique de la ville et possède sa propre ligne budgétaire.

La Ville de Rome, depuis plus de 10 ans, a établi un règlement qui reconnait aux chats libres le droit à vivre dans l’espace public urbain, qui oblige la municipalité à assurer leur protection et à prendre en charge leurs soins, leur stérilisation, leur identification, leur nourrissage et leur abris.

Les chats romains, soignés, bien nourris, confiants, car traités avec bienveillance, sont l’une des fiertés de la ville. Les touristes séduits les photographient massivement.

Paris doit suivre ces exemples de gestion éthique de populations félines.

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