Les cirques ne pouvant structurellement pas fournir à des animaux sauvages des conditions de vie respectant l’article L214-1 du code rural et de la pêche maritime, ainsi que le confirme la déclaration de la fédération des vétérinaires européens (FVE), la France doit s’engager à accompagner l’évolution des cirques traditionnels vers des spectacles sans animaux sauvages.
Afin que cet objectif puisse devenir réalité, il est nécessaire de donner des échéances dont la dernière doit être la fin de la présence d’animaux sauvages dans les cirques.
Les premières étapes sont d’une part la transparence et d’autre part, rendre impossible le renouvellement des populations d’animaux en captivité, en interdisant la reproduction et l’acquisition d’animaux.
L’État doit connaître et être en mesure de communiquer :
Les grands félins, en particulier lions et tigres, se reproduisant facilement en captivité, il est nécessaire de protéger les très jeunes félins dont la location illégale est devenue fréquente et qu’il est facile de soustraire à l’enregistrement I-FAP.
Dans ce cas, l’État doit mettre en place un fichier ADN qui permettra de pallier au défaut d’enregistrement et de retrouver avec certitude l’origine des jeunes animaux saisis chez des particuliers ou lors d’événements privés.
Les tests seront à la charge des exploitants des animaux adultes et devront être réalisés dans un laboratoire agréé par le Ministère.
L’État doit interdire la mise en contact des jeunes animaux sauvages n’ayant pas atteint l’âge du sevrage naturel avec des enfants et des adultes non capacitaires.
L’État doit sensibiliser les tribunaux afin de les inciter à appliquer avec rigueur les sanctions prévues pour toutes détentions d’animaux sauvages illégales.
Enfin, la France doit interdire tout spectacle ayant recours à des ours ou des loups. Les animaux en question, peu nombreux, seront placés par les associations de protection animale dans des structures adaptées.