L’exploitation des cétacés pour le divertissement fait certainement partie des pratiques les plus choquantes, en particulier du fait du gouffre qui existe entre les conditions de vie qui leur sont infligées en captivité et leur milieu naturel, en termes de dimension, incluant la profondeur, de qualité de l’eau et de complexité de vie sociale. Aucune structure humaine ne pourra offrir à des dauphins et encore moins à des orques un environnement décent.
Pour cette raison, la France doit reprendre la version initiale de l’arrêté du 3 mai 2017 fixant les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements présentant au public des spécimens vivants de cétacés, qui avait été annulé par le Conseil d’État pour vice de procédure.
L’objectif était de mettre fin à cette pratique, en interdisant la reproduction et en améliorant les conditions de vie des cétacés actuellement détenus, jusqu’à leur mort.
La France doit aussi s’engager, à l’instar d’autres pays, dans la création d’un ou plusieurs sanctuaires en milieu marin dans l’objectif de réhabiliter les cétacés captifs afin de leur permettre, éventuellement, de rejoindre la vie sauvage ainsi que cela a été réussi pour Sampal ou de vivre dans de meilleures conditions et s’inscrire ainsi dans des programmes de connaissance et préservation de l’espèce.
De tels sanctuaires sont en cours de développement, tels que le Whale Sanctuary Project, le Baltimore National Dolphin Sanctuary, initié par le Baltimore National Aquarium et le Beluga Sanctuary Project de l’organisation Whale and Dolphin Conservation (WDC) et Merlin Entertainment, situé en Islande