La France interdit de fabriquer et vendre de la fourrure provenant de chats, de chiens ou d’espèces menacées, mais compte 9 élevages de visons en vue de produire de la fourrure.
Ces élevages sont intensifs et leurs normes contreviennent manifestement à l’article L214-1 du code rural et de la pêche maritime, en confinant des mammifères solitaires et semi-aquatiques dans des cages exiguës sans accès à l’eau.
Les souffrances de ces animaux sont avérées, confirmées par des études scientifiques et documentées par des vidéos tournées par des ONG. Elles se traduisent notamment par des stéréotypies, symptômes de stress, et du cannibalisme provoquant blessures et mutilations.
Ce type d’élevage, ainsi que l’ensemble de l’industrie de la fourrure présente un coût environnemental élevé en termes de pollution, de consommation d’eau et d’impact sur le climat.
Inversement, il représente à peine une centaine d’emplois dont la reconversion ne sera pas une lourde charge pour l’État.
Des sondages récents attestent que :
En Europe, le Royaume-Uni, la Bosnie-Herzégovine, la Suède, la Croatie, la Macédoine, la République tchèque, la Slovénie et l’Autriche ont interdit tous les élevages pour la fourrure. Les Pays-Bas et le Danemark ont voté l’interdiction pour 2024, la Flandre, en Belgique, pour 2023 et la Norvège, pourtant l’un des principaux pays producteurs européens, pour 2025.
La France doit à son tour s’engager et :